Le cancer du col de l'utérus : tueur silencieux de l'ivoirienne

Le cancer du col de l’utérus, maladie intime et ennemi de la femme, s’africanise de plus en plus. Sexuellement transmissible, ce cancer prend de l’ampleur au sein de la population féminine ivoirienne. Les chiffres et les causes de la maladie sont abordés avec le docteur Paul Konaté. Il est gynécologue, accoucheur obstétricien et spécialiste en fertilité humaine.

Elles sont 4000 chaque année. 4000 adolescentes, adultes et troisième âge victimes de cette maladie. Leur point commun : la précocité des rapports et la sexualité hyper active non protégée. Aucune catégorie socio professionnelle n’échappe pas au papillomavirus.

Cet agent pathogène, il en existe plusieurs. Tous n’engendrent pas forcément une multiplication anormale des cellules(cancer).  Tueur latent parce qu’il évolue à bas bruit, ce virus dure 15 années avant toute manifestation.  Les Ivoiriennes sexuellement actives à risques  sont toutes  des porteuses saines selon le docteur Konaté.  Seule une minorité de ces porteuses potentielles du virus  entre en contact avec un gynécologue. une erreur à ne pas commettre.  Les pertes et infections vaginales à répétition peuvent être des signes annonciateurs de  la maladie. Pour remédier, le médecin préconise, souhaite et parfois exige des consultations régulières. Quant à l’ examen du frottis dépistage, le passer  une fois l’ année serait une arme bien redoutable contre le mal . Mais sur le  terrain, le  constat est  amer. La majorité des porteuses potentielles  trouve le coût des consultations élevé. 5000 Francs CFA dans les Centres Hospitaliers Urbains (CHU) et plus, (24000 francs CFA) dans les cabinets privés. La relation patiente-gynécologue est biaisée. Ajouter à cela, les difficultés d’accès aux traitements et la non prise en charge de cette maladie en Côte d’Ivoire.

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